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Patrimoine architectural et naturel

Le patrimoine architectural de Guidel est surtout réputé grâce aux 7 chapelles réparties sur la commune. Pourtant au gré des promenades, chacun peut apprécier des puits, croix, calvaires ou fontaines qui participent à la richesse du patrimoine breton local. 

Source : Comité des 7 Chapelles


Chapelle St Matthieu

En lisant le long phylactère introduit dans le mur-ouest de son aile méridionale, on découvre l’acte de naissance de la chapelle : « l’an mil IIII CC IIII XX sept (1487) le ouit de may fut faicte cette chapelle par Mahé Audren ». C’est donc en 1487 que commencent les travaux, sans doute gérés par Mahé (forme bretonne de Mathieu) Audren. Cette partie de l’édifice est inscrite à l’Inventaire des Monuments Historiques, depuis 1934. 

L’inscription portée sur la sacristie permet de dater l’année de sa construction : « L. LE Pogam 1668 ». La nef, refaite en 1849, est inspirée du gothique flamboyant. Cette même année, le clocher, situé auparavant sur le faîtage de la toiture, est déplacé sur la façade occidentale.

L’intérieur est recouvert d’une voûte sur doubleaux et croisée d’ogives. Les caractéristiques du Christ en croix, placé contre le mur nord de la nef, permettent de dater cette statue du XVème siècle. Elle est d’ailleurs inscrite à l’Inventaire des Monuments Historiques depuis 1986. Inscrite aussi une autre œuvre remarquable, un groupe de pierre polychromée à trois visages : sainte Anne, la Vierge et l’Enfant Jésus. Les vitraux, signés et datés « J. Fournier Tours 1888 », forment un bel ensemble, inscrit lui aussi à l’Inventaire. Dans la maîtresse vitre, trône comme il se doit, Saint Matthieu. Une grille de fonte ferme le chœur.

Depuis 1985, une association veille à la restauration et à l’animation de la chapelle : en particulier, un pardon est célébré l’avant- dernier dimanche de septembre.


Chapelle La Madeleine

L’actuel édifice, inauguré le 22 octobre 1883, a été construit sur l’emplacement de l’ancienne chapelle datant du XVIIIème siècle, il est probable que la première chapelle soit antérieure à cette époque.
Les villages ou chapelles appelés « Madeleine » sont, en général, à l’écart d’un bourg et associés à la maladie de la lèpre.

A remarquer, à l’extérieur, le petit clocheton, seule partie conservée de l’ancienne chapelle. A l’intérieur, une statue en bois du XIVème siècle représente Sainte-Anne et une autre, Saint-Herbot fêté ici dans le passé. Un tableau décrit « Marie-Madeleine lavant les pieds du Seigneur », tandis qu’une statue la présente avec ses cheveux longs, la main sur une tête de mort et un serpent au pied.

Depuis 1982, une association veille à la restauration et à l’animation de la chapelle : en particulier, un pardon est célébré l’avant-dernier dimanche de juillet.


Chapelle St Fiacre

La chapelle aurait été construite, dans ses parties les plus anciennes, fin XVème, début XVIème siècle. Sur la façade ouest, la porte d’entrée est cintrée, encadrée de deux contreforts, et surmontée d’un oculus. Une date est visible au-dessus du portail : 1837, année de reconstruction de la corniche.

Le pignon- Est, le plus décoré, est percé d’une petite fenêtre, et d’une grande verrière posée en 1886 dont le vitrail représente Saint-Fiacre, patron des jardiniers, une bêche à la main, face au froment et au raisin qu’il a cultivé. Sur la façade extérieure de ce pignon-est, une belle statue en pierre de Saint-Fiacre date du XVème Siècle.

En 1996, sont refaites la charpente et la toiture. En 1998, un nouveau vitrail, signé Mme Le Nezet, remplace celui de 1886, et en 2000, celui de Saint-Eloi, signé également de Mme Le Nézet, vient le rejoindre.

Depuis 1995, une association veille à la restauration et à l’animation de la chapelle : en particulier, un pardon est célébré fin juin.


Chapelle Notre Dame de Pitié

Construite en 1663, la première chapelle était l’une des plus pauvres de la commune.

A l’initiative de l’Abbé Jaffré, recteur de Guidel, une nouvelle chapelle est construite sur l’emplacement de l’ancienne. Elle sera inaugurée en 1870.

La façade possède un portail de forme ogivale, dominé par une rosace. De chaque côté, deux clochetons forment un ensemble symétrique. Taillé dans le granit, le clocher ajouré, laisse entrevoir la cloche.

A l’intérieur, le chœur est fermé par une balustrade en fer forgé. Les murs sont ornés d’un chemin de croix polychrome en relief.

En 1954, la chapelle accueille un véritable « Piéta ». Œuvre de M. Dréan, sculpteur d’Auray, elle est taillée dans un seul bloc d’acajou. Audacieuse dans ses dimensions et dans l’abondance des détails, elle reproduit bien les deux idées soumises au sculpteur : « La Vierge qui fait pitié et qui a pitié ». A l’extérieur, une autre « Piéta », œuvre d’Yves Le Goff, sculpteur à Kervignac, a été placée au pied du calvaire en 1996.

En 1957, le vitrail de la grande verrière du chevet est remplacé.

Depuis 1984, une association veille à la restauration et à l’animation de la chapelle : en particulier, un pardon (considéré comme le « pardon-pèlerinage » de Guidel) est célébré le dimanche après le 15 août.


Chapelle de Locmaria


Sous le vocable de la Vierge Marie, la chapelle de Locmaria (oratoire de Maria) s’appelait auparavant chapelle du tertre. D’ailleurs la fontaine voisine se nomme Bod-Roz (Bod , bosquet et Roz coteau ou tertre).

L’édifice est en forme de croix latine, la longue nef date du début du XVIIe siècle, le transept, servant de chœur, et la sacristie ont été construits en 1786. En 1887, est érigé un clocher à base carrée, avec une flèche courte, et une chambre de cloches d’ouverture trilobée.

A l’entrée du chœur, une pierre tombale est ornée d’une croix en tau (lettre grecque en forme de T). L’autel latéral-nord, en bois peint du XVIIIe siècle est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques. Sont également inscrites les statues de Saint Jean Baptiste  et Saint Ilier (bois polychrome du XVIe siècle, celles de Notre Dame de Pitié (XVIIe siècle) de la Vierge et de saint Joseph (XIXe siècle) ;

Autrefois le cimetière qui entourait la chapelle était encore visible en 1878.

Depuis 1981, une association veille à la restauration et à l’animation de la chapelle ; en particulier un pardon est célébré le dernier dimanche d’août.


Chapelle St Laurent

Le premier écrit parlant de la chapelle Saint-Laurent date de 1634, où un acte notarié précise que l’écusson de la famille du Vergier se situait « En la vitre d’ hault-autel de la chapelle fondée de Monsieur Saint-Lorens ».

En 1842, le pignon-ouest et le clocher sont refaits d’après l’ancien modèle du XVIIIème siècle. En 1886, l’Abbé Jaffré fait surélever les murs et percer des fenêtres. La sacristie a été construite après.

A l’intérieur, deux statues en plâtre : Saint-Laurent et Saint-Etienne. Sur le mur-nord, une très ancienne statue en bois de Saint-Laurent a été restaurée en 2000. Les vitraux, signés Mariène Gatineau et réalisés par le maître-verrier Jean-Armel Le Fur, datent de 2004. Ils représentent le martyr de Saint-Laurent et Saint-Etienne. Une imposte s’ouvre au-dessus de la porte en anse de panier. Un oculus éclaire le pignon du clocher.

Depuis 1980, une association veille à la restauration et à l’animation de la chapelle : en particulier, un pardon est célébré début août.


Chapelle St Michel

Comme toutes les chapelles dédiées à cet Archange, celle de Saint-Michel est construite sur une hauteur.

L’actuel artifice a été inauguré le 26 septembre 1897, remplaçant une autre chapelle élevée en 1774. Une autre bâtisse plus ancienne a, sans doute existée, car il y avait déjà, en 1720, une frairie de Saint-Michel. Une statue en bois polychrome de l’Archange, datant du XVIème ou XVIIème siècle renforce cette idée.

Le clocher date de l’ancien édifice. Au-dessus du porche, une niche en pierre, ornée d’une coquille indique les dates : 1774 et 1897. Sur la partie supérieure de la voûte de la grande porte, le blason fascé d’argent et de gueules rappelle celui de la famille De Polignac, bienfaitrice de cette chapelle.

A l’intérieur, un bénitier, une grosse pierre gravée du monogramme du Christ encastrée dans le dallage, ainsi qu’une partie du mobilier, proviennent de l’ancienne chapelle. Les vitraux datent de fin XIXème, début XXème siècle. Outre la statue de l’Archange, celle en plâtre de Sainte-Véronique datant de 1828, et cinq statuettes en bois complètent la décoration intérieure.

Depuis 1981, une association veille à la restauration et à l’animation de la chapelle : en particulier, un pardon est célébré le dernier dimanche de septembre.


Étang de Lannenec

« Paysage atypique de la côte morbihannaise par son aspect sauvage, l’étang de Lannénec n’est pas sans rappeler certains paysages irlandais. Il est l’étang côtier le plus vaste du département puisqu’il dépasse les 80 hectares.

Peuplé de nombreux poissons, il est également reconnu pour son intérêt ornithologique avec plus de 150 espèces d’oiseaux répertoriées. Un observatoire est à votre disposition pour vous accompagner dans la découverte de cette riche diversité. De nombreuses études faites sur le site ont mis en évidence une importante richesse patrimoniale à l’échelle de la Bretagne. Les habitats naturels nombreux - dunes, bas-marais, saulaies, landes à bruyère, végétations de rives et roselières - créent autant de lieux de vie. Ainsi, 126 espèces végétales ont été inventoriées et plus de 150 espèces d’oiseaux (canards et oiseaux des roselières) sont observables. La loutre, après une longue absence, fréquente les lieux. La pêche y est pratiquée. Étant classé en deuxième catégorie, ce site héberge une diversité de poissons intéressante dont les carnassiers (brochet, sandre, perche et la carpe).»


Le Fort du Loch 

Construction militaire édifiée à partir de 1756, soit dix ans après le débarquement des Anglais, elle fait partie des défenses éloignées du port de Lorient. Ce fort, construit sur un tertre, n'a pourtant jamais été utilisé en temps de guerre. Il accueille aujourd’hui des expositions temporaires.


Les blockhaus

Les blockhaus sont considérés par certains comme des témoignages indispensables de notre histoire, et par d’autres comme de vulgaires blocs de béton défigurant le bord de mer. Depuis deux ans, de jeunes artistes peintres des Beaux-Arts de Lorient les repeignent  au fur et à mesure pour mieux les intégrer dans le paysage côtier.